Puddle City Racing Lights

Windmill

Melodic / La Baleine

 

On imagine déjà les critiques qui vont pleuvoir sur cet album signé Puddle City Racing Lights, tentant de décrire cet univers construit autour de pianos, de batteries puissantes, d’arrangements à la simplicité insolite qui tapent dans le mille et cette voix haut perchée qui vous transperce le cœur à coups de mélodies pleines d’amour de fougue et de passion, évoquant un Neil Young sombrant dans une overdose de pop à la Arcade Fire. Dire que Windmill est le plus bel album de l’année en ce mois de mars est certainement présomptueux, mais on se demande bien qui va pouvoir rivaliser avec cette succession de titres à la beauté déchirante qui changeront votre vie, une fois collés sur les oreilles. Ici tout est émotion, sensibilité et un on ne sait quoi de plus qui fait toute la différence. Matthew Dillon chante avec cette urgence qui donne naissance aux grands disques, de ceux qui partagent votre lit, votre travail, vos envies et vos désirs, vos rêves et vos aspirations. Windmill est l’œuvre d’un groupe d’anges déchus, messagers d’un monde en apesanteur à des hommes de chair et de sang oublieux de leur vie passée, révélateurs d’une intimité enfouie. Puddle City Racing Lights est une lumière dans un monde d’obscurité, torche incandescente prête à embraser nos cœurs comme ils ne l’avaient pas été depuis ce qui semble être une éternité. Vital comme l’hémoglobine qui coule dans nos veines.

Roland Torres



26/03/2007
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